J’ai fait des études en commerce mais mon premier boulot était décevant. J’avais l’impression qu’une entreprise était plus une sorte de zone de guerre dans laquelle il fallait se battre pour exister et où l’objectif principal était de vendre des choses par n’importe quel moyen.
Peu importe si le produit était bon ou mauvais pour les gens ! Alors je me suis mise à réfléchir à ce qui vaudrait la peine que je quitte mon travail. Et la réponse est venue assez facilement : je rêvais d’écrire un livre.
Avant de sauter le pas, je me suis entrainée à écrire sur un blog. Je voulais être sûre de pouvoir écrire régulièrement et surtout, bien vivre le fait d’être lue. Quand j’ai senti que j’étais prête, je suis partie. Je suis retourné chez mes parents et j’ai commencé à écrire mon livre.
Au début, mon seul but était de réussir à le finir parce qu’en réalité, je n’étais même pas sûre d’en être capable.
Quand j’ai eu fini je me suis dit : « ok et maintenant ? « . Je me sentais un peu vide. J’étais très impressionnée par les maisons d’édition et les démarches à faire pour envoyer un manuscrit dont je n’étais même pas sûre de la qualité alors … alors j’ai postulé pour un autre travail et la vie a repris.
Mon copain n’arrêtait pas de me dire : « Si tu ne veux pas l’envoyer aux maisons d’édition, tente au moins l’auto-édition avec Amazon. Tu ne peux pas garder ce manuscrit dans un tiroir « .
J’ai fini par suivre son conseil et je me souviens du premier commentaire que j’ai reçu sur Amazon. Cinq étoiles et ce n’était même pas ma mère ! C’était génial !
Un jour mon livre s’est retrouvé en tête des ventes sur Amazon. J’étais même devant le Goncourt « Chanson Douce » de Leïla Slimani pendant quelques jours. C’était incroyable. Au final, plus de 30 000 lecteurs ont lu « Le pacte d’Avril ».
J’ai été contacté par plusieurs maisons d’édition et j’ai finalement signé . avec Albin Michel. Le pacte d’Avril sortira le 28 mars en librairie. Et une traduction est même en cours…