Je m’assois sur la chaise qui lui fait face et je lui dis que c’est marrant tout de même, d’être là, à ce rendez-vous que l’on a déplacé tant de fois avant de réussir à trouver un créneau qui nous convienne à toutes les deux, précisément le jour de mon anniversaire de mariage. Elle sourit. Évidemment Nathalie ne croit pas au hasard. On ne peut pas croire autant en l’amour et au hasard.

Je pose mon carnet sur la table en bois brut et de but en blanc, Nathalie me lance : “Pourquoi tu ne dis jamais mon mari quand tu parles de ton mari ?

C’est vrai. Je ne dis jamais ça. L’expression me met mal à l’aise. Je dis “mon mec” parfois. Mais la plupart du temps, je fais en sorte que les gens comprennent que ce prénom qui revient souvent dans la conversation, c’est le sien. Celui de mon mec donc.

J’ouvre la bouche pour tenter de me justifier. J’explique que je suis un peu immature, que j’ai des difficultés avec le vocabulaire du monde adulte, que ce jeu de rôle me gêne parfois. Je digresse comme toujours, j’éparpille mes explications bancales. 

Puis je me tais. Je la regarde quelques secondes. J’hésite un peu. Et puis je me lance.

“En fait… En fait, ma grand-mère m’a toujours dit de ne surtout, surtout jamais me marier.”

“Et je crois – j’ajoute – je crois que ce “mon mari”, ces deux mots l’un à côté de l’autre, cette possession ajoutée à ce mot interdit, je ne peux pas.” 

Nathalie m’écoute. Elle n’est pas psychologue mais les relations de couple c’est son truc. L’amour de manière générale, c’est son truc. Elle connaît les mécanismes, les déséquilibres, l’importance de l’enfance. Elle sait que ce sont nos failles que l’on tente toute notre vie de combler à travers notre relation à l’autre.

Elle m’explique cela avec ses mots mais aussi avec ses mains. Le sujet l’agite, l’habite. Elle le vit. À 52 ans et après plusieurs vies professionnelles, Nathalie a validé une formation coach en relations amoureuses par un diplôme. Depuis elle rayonne. Sans doute parce qu’elle est à sa place. Si la vie avait une destination, la sienne serait là, derrière ce bureau en bois, à aider les gens à mieux s’aimer. 

Depuis toujours, Nathalie est convaincue d’avoir beaucoup de chance. Elle croit en son étoile et tire le positif de tout.

Et quand on connaît son histoire, cela nous apparaît comme une évidence.

Nathalie a été adoptée. Elle est restée sept mois dans une pouponnière, sept mois sans histoire, sept mois à attendre l’amour. Elle est née d’une relation illégitime entre un homme mariée et une femme qui attend que l’homme qu’elle aime quitte la femme qu’il a épousé. Une femme, sa mère biologique, qui a eu le courage de donner la vie par amour. Alors depuis la première seconde de son existence, la vie et l’amour sont deux choses plus que jamais dans l’ADN de Nathalie.

Il y a l’amour dont elle a manqué mais il y a surtout celui qui l’a comblée. Des parents adoptifs aimant et puis son mari. Nathalie aime dire “mon époux” ce terme qu’elle trouve un peu désuet mais qui lui plait pour ce qu’il représente. Elle a épousé un homme il y a 32 ans et chaque jour elle l’épouse davantage. 

Car pour elle, l’amour ça se travaille, ça se discute, ça se répare. Ça s’explique aussi. Tout s’explique. 

Pourquoi une création d’entreprise devrait-elle se faire grâce à des outils tels que le business plan ou un bilan comptable, et la vie à deux, seulement au feeling ? Nathalie a appris de son mariage et de sa formation. Maintenant elle veut transmettre ce que la vie lui a donné et ce qu’elle est allée chercher.

Alors quand elle reçoit des couples en difficulté, elle leur demande pourquoi ils sont là, ce qu’ils attendent et ce qui fera que pour eux, le coaching sera réussi. Il y a un point de départ et une destination. Mais surtout, au milieu, il y a la décision de prendre sa vie en main.

 

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Ce qu’il faut retenir :

Nathalie reçoit les couples mais aussi les célibataires.

La première approche est gratuite : un échange par téléphone pour faire connaissance afin d’évaluer si le coaching amoureux peut aider. 

Ensuite, les séances peuvent être hebdomadaires, bimensuelles ou mensuelles, selon les besoins et la phase traversée.

Les séances peuvent se dérouler en personne à Toulouse, Albi ou Gaillac, ou bien à distance par vidéo.

La plupart du temps 4 à 6 séances suffisent.

Nathalie fait aussi la préparation au mariage civil. Et ce concept est une pépite.

Pour en savoir plus, son site est hyper clair, très bien fait et c’est par ici : Mouth Coach Love 

Enfin, Nathalie se fait appeler Mouth. Et cette “bouche” qui nous écoute lui va comme un gant.

 

 

 

 

Article écrit par Sophie Astrabie.